100MURS
LIGNE VERTE : s’ouvrir au monde, nourrir ses réflexions, bâtir un projet de réinsertion et participer à une action de solidarité
Une ouverture sur le monde extérieur : Des interventions de différents acteurs de la société civile ou d’institutionnels, (magistrats journalistes, personnalités politiques ou religieuses, sociologues, anciens détenus…) seront initiées en s’appuyant sur les propositions des personnes détenues en fonction des sujets sur lesquels ils souhaitent débattre ou être informés.
Une action solidaire : La réalisation d’un fascicule de prévention de la délinquance, destiné aux mineurs sous main de justice, ou à d’autres publics de jeunes vulnérables.
La vie en société implique des droits et devoirs, le respect de chacun d’où la loi et donc l’intervention de la justice en cas de non-respect. Le sens de la peine est également le sujet de cette journée : assumer ses responsabilités, les reconnaître et réparer le mal causé à la société, aux victimes, et à leurs familles. Les moyens pour ce faire sont par exemple la réparation financière ou le pardon qu’on peut demander et donner aussi (retour à cette occasion sur l’exemple et le témoignage de Karim Mokhtari).
Comment identifier les compétences acquises avant et pendant l’incarcération, comment les capitaliser pour parvenir à les intégrer dans un projet d’avenir ? Chaque personne reçoit un portefeuille vierge qu’elle doit remplir durant la séance et qui est voué à être complété et renseigné au fur et à mesure de la peine, et à être transmis au conseiller emploi-justice et au CPIP.
L’objectif est de valoriser les individus et de favoriser l’estime de soi, d’améliorer l’image qu’ils ont d’eux-mêmes. Il s’agit de leur donner les moyens de se responsabiliser, d’être acteur de leur peine en élaborant un projet réaliste et réalisable pour le mettre en œuvre à leur sortie, en considérant qu’on doit préparer sa réinsertion à chaque instant de sa peine.
